la Renaissance du Loir-et-Cher, 11 octobre, François Dabezies :
Patrick Mangeant décrit tout un climat de douceurs et de douleurs, de joie et de peurs, avec ce temps qui s’écoule lentement.Au soir de la vie, la perspective du profit cesse, la tension s’estompe, pour ouvrir sur une autre manière de vivre, plus détendue, peut-être plus humaine finalement. Isolée dans sa chambre, sans contact familial, Amédine peut encore rayonner par la qualité d’amour qu’elle développe. […]
Et dans ce lieu parfois misérable, Amédine prend le temps de préparer son avenir. Les masques tombent devant la perspective de la mort. Un chrétien authentique croit en la résurrection et entretient sa foi dans l’intimité de sa chambre ou dans la chapelle avec l’aumônier. Un livre qui colle au réel, avec un précision dans le détail qui montre l’attention qui fut porté avant d’écrire.