Qui sommes-nous ?
Les EdB – Éditions des Béatitudes publient essentiellement des livres de réflexion et d’approfondissement sur les thèmes principaux de la spiritualité chrétienne, ainsi que des témoignages de foi , des ouvrages donnant un éclairage chrétien sur des questions de société, et des romans.
Dans le site, ils sont regroupés par thèmes : prière et méditation, vie dans l’Esprit, couple et famille, vie communautaire et vie consacrée, jeunes, etc.
– Contribuer à la formation spirituelle des chrétiens d’aujourd’hui et les aider à fortifier leur foi et à nourrir la vie de prière;
– Participer à la Nouvelle Évangélisation, en éditant des livres accessibles au plus grand nombre dans la fidélité à la Parole de Dieu et à l’enseignement de l’Église;
– Faire connaître et partager l’expérience spirituelle vécue dans les communautés nouvelles et nouveaux mouvements ecclésiaux.
Les EdB – Éditions des Béatitudes ont été fondées en 1984 par la Communauté Catholique des Béatitudes.
2. Diffusion et distribution
3. Présentation de la Communauté des Béatitudes
4. Le livre, média fondamental
1. Présentation des Collections (Haut de la page)
Certains livres sont édités dans des collections spécifiques :
Aux Quatre Vents
Cette collection rassemble des ouvrages de fiction à à travers lesquels sont abordés des sujets de société et des questions universelles tels le sens et la valeur de la vie, les valeurs humaines permettant une construction de la personne, une vie sociale harmonieuse, l’ouverture à l’autre et la solidarité. Les ouvrages sont sélectionnés en raison de leurs qualités littéraires et de l’intérêt du récit. Ils pourront être des contes, des romans, ou autres sortes de fiction.
Les Petits Traités spirituels
Verbe de Vie
Guides de Prière
Theologia
Pneumathèque
Elle regroupe des ouvrages qui expriment la grâce propre et la spiritualité du Renouveau Charismatique telles qu’elles sont vécues dans les groupes de prière et les Communautés nouvelles, tant dans l’Église Catholique que dans d’autres confessions chrétiennes.
2. Diffusion / Distribution (Haut de la page)
En librairie religieuse
Burtin
CH-1701 Fribourg
Tél : ++41 (0) 26 425 85 95
Fax : ++41 (0) 26 425 85 90
diffusion@albert-le-grand.ch
Reste du monde
Éditions des Béatitudes
Burtin
41600 Nouan-le-Fuzelier
Tél : +33 (0)2 54 88 21 18
Service Export : edb.serviceclients@wanadoo.fr
de Radio Ecclesia et de Maria Multi Media.
Pour tous les autres CDs / DVDs distribués, qui ne sont pas présents sur le site, veuillez vous adresser directement à :
Maria Multi Média
Burtin
41600 Nouan-le-Fuzelier
www.mariamultimedia.com
Tél : +33 (0)2 54 94 15 85
3. Présentation de la Communauté des Béatitudes (Haut de la page)
Elles souhaitent être un espace ouvert où puissent s’exprimer la richesse, la vitalité, la beauté de ce qui est vécu aujourd’hui dans l’Église.
« En consacrant chaque jour un certain temps à la lecture, à des lectures bien choisies, vous ne tarderez certainement pas à être beaucoup plus contents de vous même et à vous sentir affermis, encouragé, plus fort, plus paisible, plus plein de foi d’espérance et de charité, plus heureux, heureux du bonheur intérieur que Dieu donne aux âmes de bonne volonté ».
4. Le livre, outil fondamental (Haut de la page)
Cardinal Poupard
Les Écritures, sacrement de la Parole
Si le livre n’est jamais absolutisé, il est vénéré, médité et sa connaissance confère une autorité. Dans un rituel du troisième siècle, c’est la remise du livre qui « ordonne » le lecteur, et non pas l’imposition des mains. Preuve s’il en était besoin du statut très particulier du livre dans la vie chrétienne et dans la construction de la communauté authentique.
Bien plus : très tôt les auteurs chrétiens ont eu conscience que chaque écrit valait pour lui-même dans la mesure où il était l’expression authentique de la foi. Ils ont donc procédé par accumulation, avec cette conviction forte que les livres ne s’annulent pas les uns les autres, qu’ils ne se remplacent pas mais qu’ils se complètent et s’enrichissent à l’infini.La lecture spirituelle, la recherche théologique, les études d’exégèse de l’Église d’aujourd’hui n’annulent pas les travaux précédents. Lire les œuvres qui nous viennent du passé, c’est accueillir une tradition vivante, c’est l’enrichir à notre tour de notre vivante participation.
Notre société séculière vit, elle aussi, sur cet acquis et continue à penser que nous regardons le monde « juchés sur les épaules de ceux qui nous ont précédés » et bénéficiant de leur effort. Toute notre tradition culturelle et littéraire, celle qui a fait nos « humanités » vit sur ces présupposés qui sont directement hérités de la culture chrétienne du livre.
Et pourtant… Qu’en est-il aujourd’hui ? Avons-nous cette avidité de lecture qui caractérisait nos Pères dans la foi? Et se retrouvait, naguère encore, chez les amateurs de littérature, même agnostiques ou franchement athées, mais toujours humanistes ? Peut-être. Mais nous savons que lire demande du temps et c’est la principale objection de tout chrétien contemporain. Prendre la décision de se donner le temps de lire, c’est organiser autrement son temps, introduire du nouveau dans la succession des heures. Par le livre, chacun peut se construire différemment des autres et accéder à une vie intérieure autonome, avec ses repères propres, sa géographie intime, son identité singulière.
Lire, c’est rompre la monotonie des jours, c’est lutter contre l’usure du temps. Plonger dans un univers dépaysant, en prenant un livre, signifie se donner la joie de s’enrichir de ce que l’on découvre. Lire, c’est boire à une source qui ne s’épuise pas quand on s’en approche. Un livre peut prendre des couleurs nouvelles selon les moments ; il apporte des parfums capiteux qui montent à la tête ou descendent dans le cœur, selon les saisons, au rythme des désirs. Le livre est un objet étrange. Il se regarde, se jauge, se manipule, se pose, se retrouve. Une phrase est relue, un passage familier ou obscur est à nouveau déchiffré. Le livre vous attend si le temps manque.
Mais le livre requiert pourtant un minimum de silence intérieur. Un retrait, une mise à part de ce qui importune. La lecture attend le moment opportun, mais elle impose des conditions particulières. Il faut la vouloir, comme on veut un bien précieux, c’est un choix mais aussi une richesse, celle du temps réservé. Dans ce temps réservé se révèle une part secrète qui n’appartient qu’à soi mais dont on peut communiquer quelque chose.
Le livre est un cadeau que l’on s’offre à soi-même avant d’être un présent que l’on fait dans la simplicité d’une joie souriante. Offrir à quelqu’un d’autre un livre, c’est le faire entrer en complicité avec soi, c’est lui faire signe.
Chacun constate combien dans sa vie professionnelle il ne peut se contenter de sa formation initiale, chacun trouve normal de se perfectionner en langues ou en logiciels et de dégager du temps de formation pour approfondir son métier et son savoir-faire. De même, ne serait-il pas normal de s’organiser pour approfondir sa foi et sa vie chrétiennes, notamment en se donnant des temps de lecture réguliers ?
Ne pourrait-on pas souhaiter que chaque famille puisse faire progressivement l’acquisition de quelques livres essentiels qui seraient toujours disponibles pour ses membres, pour les amis qui passent, pour les personnes que l’on accompagne à un moment clé de leur vie ? Formation humaine personnelle, transmission des valeurs fondamentales, éveil à la foi et croissance dans la vie chrétienne, évangélisation, les livres – tous les livres – peuvent vraiment aider si l’on décide de s’en servir.Mise à part la question du temps, les objections à la lecture de livres sont nombreuses. Le désir de lecture, pourtant vif chez beaucoup, présente l’apparence d’un désir contrarié : « Je voudrais lire mais les livres sont chers ». « J’ai honte de prendre du temps pour lire en pensant à tous ceux qui sont dans la misère ». « J’ai envie de tout lire, tout m’intéresse, mais finalement, je ne sais pas quoi choisir ». « J’essaie de lire, mais je ne retiens rien, à quoi ça sert ? » La toute première démarche consiste à s’arrêter, à écouter en profondeur et en vérité son désir de lecture et à prendre des moyens simples pour y répondre.On prend facilement rendez-vous pour dîner avec des amis, pourquoi ne pas se donner régulièrement rendez-vous à soi-même pour une demi-heure de lecture ? Commencer par ce temps d’arrêt et durer dans la fidélité à ce temps changera certainement la face des autres objections, parce qu’il y aura eu expérimentation de la lecture pour elle-même.
Un autre risque consiste à comparer, à assimiler le livre aux médias, définis comme « supports techniques de diffusion massive de l’information » ou comme « moyens d’expression transmettant un message à l’intention d’un groupe ». Comparer les mérites relatifs du livre, de la télévision ou de la radio relève d’une erreur de perspective culturelle, anthropologique et historique. L’histoire naît avec l’écriture, et avec elles la religion et son corps de doctrine, la culture et sa transmission. La notion même de civilisation et l’idée d’humanité sont inséparables de la naissance de l’écriture.
Assimiler ou comparer le livre aux médias fait par ailleurs courir au livre un double risque. Tout d’abord celui d’être distancé par les moyens audiovisuels et électroniques, puisque ceux-ci privilégient la rapidité de l’information, la clarté immédiate et la cible la plus large possible de destinataires. Le livre devient alors le parent pauvre et vieillissant sur lequel on s’apitoie avec nostalgie. Avec mauvaise conscience aussi parce que l’on sait bien, au fond, quelle place il a tenu, quelle place il tient encore, et à quel point il est irremplaçable. Le deuxième risque que court le livre dans cette comparaison est d’être réduit au « livre pratique », au « livre-ressource » (encyclopédie, dictionnaire « réponse-à-tout ») ou, pire encore, au « moyen d’évangéliser ». Prétexte à engager le dialogue, le livre n’est plus qu’un support. Ou bien on lui demande d’être seulement efficace et facile. Mais tout savoir sur la Bible, apprendre à prier, connaître l’histoire de l’Église… cela devrait tenir, pour le lecteur pressé et pragmatique, en quatre pages !
Il s’agit donc de revenir au cœur de l’acte de lecture. Comme l’acte d’écriture, il relève de la secrète construction de la liberté intérieure. Inciter à lire les grandes œuvres du patrimoine, notamment du patrimoine chrétien ou de la spiritualité contemporaine, de façon « gratuite » relève d’une autre démarche que celle de la lecture documentaire ou de la recherche curieuse, qui saute d’un sujet à un autre. En communiquant avec d’autres cette expérience, en se faisant aider par des professionnels – libraires, bibliothécaires, professeurs – on découvrira peu à peu l’expérience littéraire comme « lieu théologique ». L’expérience littéraire est en effet l’un des terrains constants – mais peu fréquentés aujourd’hui – du dialogue entre les cultures et la tradition chrétienne.
Il en est de la lecture comme de la multiplication des pains. L’appétit ne suffit pas, il faut encore donner quelque chose de soi (un pain, deux poissons… son temps, de l’attention) pour que le miracle ait lieu. Grégoire le Grand, au VIe siècle, s’émerveillait de ce que les textes lus « croissaient » avec l’esprit de celui qui les lisait. Il faut souhaiter à chacun aujourd’hui le même émerveillement.
Mgr Jean-Michel di FALCO-LÉANDRI, évêque auxiliaire de Paris, président du COPIC
Mgr Georges PONTIER, évêque de La Rochelle et Saintes, vice-président de la Conférence des évêques de France.
Mgr Jean-Charles DESCUBES, évêque d’Agen.
Mgr Jacques PERRIER, évêque de Tarbes et Lourdes.
Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise