Un idéal évangélique au service des pauvres, Dominique Greiner – La CROIX
Un des intérêts de la présente biographie est de rendre compte des fondements spirituels des œuvres de Dorothy.
(…) L’auteur, Terrence Wright, professeur de philosophie et directeur du programme de pré-théologie au séminaire théologique St Jean-Marie Vianney de Denver (Colorado), raconte dans son avant- propos l’origine de son intérêt pour celle qui est reconnue par Rome comme « servante de Dieu » depuis l’an 2000. « J’ai fait la rencontre de Dorothy quand j’ai commencé à lire le journal L’Ouvrier catholique à l’Université. Une fois devenu Professeur, je me suis servi de ses écrits pour mes cours, et je continue de le faire. »
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Un des intérêts de la présente biographie est de rendre compte des fondements spirituels des œuvres de Dorothy. Wright y consacre deux chapitres – et c’est encore trop court. Il met d’abord en évidence l’influence sur sa spiritualité des saintes Écritures (le Sermon sur la montagne, la scène des pains et des poissons, le jugement dernier tel que relaté en Mt 25…), des saints (Benoît de Nursie, François d’Assise, Thérèse de Lisieux), de l’enseignement de l’Église, de ses amis et ses directeurs spirituels.
La prière et la vie théologale sont fondamentales pour Dorothy. « Pour Dorothy, la vie de prière, la messe quotidienne et l’Eucharistie sont essentielles à sa conception du Mouvement, écrit Terrence Wright. Pour Dorothy, le travail est important, mais il doit découler de la prière et ne pas primer sur celle-ci. » « Je n’oserais ni écrire ni parler ni essayer de suivre la vocation que Dieu m’a donnée de travailler pour les pauvres et pour la paix si je n’avais par ce réconfort constant de la Messe », témoigne Dorothy dans un texte publié dans le Catholic worker de 1966.
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Article de Dominique Greiner, 8 août 2019,