Sur le site www.padreblog.fr/voyage-dans-lau-dela (extraits), Abbé de Chaillé:
(…) Là où les concepts et le langage des sciences dures sont sans voix, seuls les artistes semblent avoir une parole audible. Dans son troisième roman, Ils nous ouvriront les portes du paradis, Guillaume Sébastien présente le voyage de la mort avec un œil de poète, sans prétention de connaissance mais tout en imagination et en suggestion. Voilà l’histoire d’un homme qui meurt trop jeune, et qui dans la mort, découvre toute l’ampleur du réseau des relations qu’il a tissé tout au long de sa vie, par le bien et le mal qu’il a fait ou subi. Le chemin vers la paix passe par le regard posé du ciel sur toute la vie de Ronan, cet homme dont la mort – autant que la vie – marque sa famille et tant d’autres qu’il a croisés, sans même s’en rendre compte parfois. Nos vies sont faites de tous ces contacts, de toutes ces relations qui peu à peu nous façonnent. La foi nous enseigne qu’elles ont chacune un poids d’éternité, pour notre salut ou notre perte, et notre expérience spirituelle et psychologique nous l’enseigne déjà ici-bas.
Le roman de Guillaume Sébastien nous aide à prendre conscience que la mort et la vie Éternelle ne sont pas des expériences de science-fiction mais bien des actes humains, une expérience personnelle qui sera la nôtre et que nous préparons chaque jour par le soin de nos rencontres et la beauté de notre vie.
Pour qu’une réflexion sur la mort soit bonne, il faut qu’elle aide à mieux vivre. Ce livre est sans doute, selon ce critère, une bonne lecture, sans désespoir ni mièvrerie, une hymne à la vie qui conduit à la Vie.